Du magnifiquement beau, parce que c'est criant de vérité, empreint de douloureuse tendresse et parce que l'humanité de cet artiste transpire à travers ces mots, je vous partage cette chanson.
Si on avait tous de la terre dans les mains
Les racines de la vie, les racines pour la vie
Regarder l'horizon les pieds dans les foins
Pour que pousse les fleurs, vienne la pluie
Si on avait tous de la terre dans les cœurs
Les racines de la vie, les racines de l'humanité
Sentir les regains dans les vents d'été
Et que poussent les fleurs aux milles couleurs
Monsieur le président
Il y a des Hommes qui pleurent sur les bords des rivières
Il y a des Hommes qui meurent sous le poids de leurs terres
Dans la terre de leurs pères
Mais dans la terre de leurs mômes
Balayer la terre dans le dos des Hommes
Il n'y a qu'en haut qu'on gagne la récolte des graines
Il n'y a qu'en haut qu'on chante du pognon dans les veines
Mais c'est en la terre que meurent les Hommes
Dans les vents des campagnes, on entends les cris
Dans les vents des campagnes, on peut sentir la vie
Paysan de la terre, paysan qu'on oublie
Paysan pour la vie, un suicide chaque nuit
Monsieur le président
Il y a des Hommes qui pleurent sur les bords des rivières
Il y a des Hommes qui meurent sous le poids de leurs terres
Dans la terre de leurs pères
Mais dans la terre de leurs mômes
Pourtant quoi de plus beau
Qu'un champs de blé sous le soleil
Un trèfle à quatre feuilles
Toutes les merveilles
Quoi de plus beau, quoi de plus beau
Monsieur le président
Il y a des Hommes qui pleurent sur les bords des rivières
Il y a des Hommes qui meurent sous le poids de leurs terres
Dans la terre de leurs pères
Mais dans la terre de leurs mômes
Si on avait tous de la terre dans les cœurs
Les racines de la vie, les racines de l'humanité
Sentir les regains dans les vents d'été
Et que poussent les fleurs aux milles couleurs
https://i.ytimg.com/vi/8m4GTs
Quoi de plus beau, oui, mais quoi de plus inhumain que ce monde de demain ? Comment ne pas être interpellé par ces images ? Je suis triste à mourir. Je crois que si j'avais eu à vivre un tel drame, j'en serais morte. Comme tous ces paysans qui n'ont pas eu la chance de pouvoir vivre de leur terre, du courage qu'il leur a fallu pour la travailler, cette terre et qui ont mis fin à leurs jours parce que le fric le poison fric passait avant toute autre considération. Le blé pour les uns n'est pas celui des autres. Quand prendrons nous collectivement conscience qu'il faut en finir avec cette vision du monde qui affame, qui désespère, qui enchaine et qui tue ?
Et ces bêtes ? Sacrifiées parce que la finance avec ses cohortes d'alliés, ainsi, en a décidé.
Pourtant quelle confiance elles témoignaient à ces mains qui les nourrissaient.
Car en plus d'avoir dû s'en séparer, ceux dont les mains les nourrissaient, ont été obligés de les trahir. De les trahir à en mourir. Quel humain, dites moi, peut supporter ça ?