vaches ; famille ; nature ; paysages ; pensées ; souvenirs ; humeur

31 août 2018

Je suis, donc je vis

 Vivre ? Qu'est donc que vivre ?  Respirer. Bouger. Manger, boire, éliminer.  Ce sont les actes primaires, correspondant aux  besoins primaires et que nous satisfaisons. Pour autant, vivons nous ? Comme nous le voulons ? Comme nous l'entendons ? Pour ma part je n'entends pratiquement plus rien. Est ce pour autant que je n'ai pas besoin qu'on me parle ? Qu'on m'écoute aussi. Est ce pour autant que je n'ai pas besoin d'une socialisation élémentaire ? Bien sûr que non !J'ai ce besoin viscéral de communication. Être avec l'autre, l'écouter (pour peu qu'il se donne la peine de me parler  et de façon intelligible).  Mais aussi d'échanger. C'est à dire interactivement, de lui à moi et de moi à lui. Vous qui êtes cet autre, savez vous combien j'ai attendu ce moment où nous échangerions ? Des banalités, peut être. Des choses intimes, surement. Des idées, surtout. Des points de vue qui nous font différents. Différents, mais complices. Car de l'échange nait la complicité, la connivence mais aussi de la confrontation d'idée, nait l'évolution de la pensée. Que serions nous les uns sans les autres ?  Scotché à nos principes ? Sans ouverture d'esprit, ni sur le monde ? De la différence, nait la richesse. De la diversité, nait l'opulence. Pas l'opulence outrancière, non. Mais l'abondance qui nous fait riche. Riche de tant de choses. Du bonheur d'être et de celui de partager.  

Posté par delia63980 à 21:23 - Commentaires [6] - Permalien [#]


Je vois que tout est dit

Mais ce que j'apprécie

C'est le savoir vivre l'instant présent

En apprécier chaque instant

La mer est faramineuse

Parfois j'en rêve

Au pied de mes volcans :)

Les coquillages nous passent un message

Sur la bouteille habillée

Finalement la mer est une artiste

Et moi j'aime son talent

Qui se fout du temps

Je ne regarde jamais l'heure

Pour moi ça compte pour du beurre

Je n'ai pas de montre

Les rendez-vous je suis contre

Même les médecins ne respectent plus

L'heure et la ponctualité n'est pas une plus-value

Le temps qui passe

Je me délasse

Je ne compte plus le temps

Je vais de l'avant

Le temps n'est pas une excuse

Si j'étais une buse

Je dirais au monde entier

Que le temps de l'amitié

Lui ne compte pas pour du beurre

Et pourtant

Cette notion est dégradée

Au moindre coup de vent

C'est l'oubli ............

Et la vague emporte tout ...

Pardon je suis bavarde

Je pose mes mots comme je respire

Et chez toi

Il me pousse des ailes

Le monde est devenu irrespirable

Et oui cela m'attriste

Mais très vite je rebondis

Même si parfois je pique une colère

Je ne me fige pas dans la galère ...

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Merci à toi d'être passée sur mon humble blog

@ bientôt

Bisous

Rose63

Quel beau poème Rose ! et que de choses vraies ! merci de tout mon coeur, que tes mots ont réchauffé. Et puis tu as raison, vivons l'instant présent, imprégnons nous de ses saveurs.

Merci d'être venue lire la Bourlingueuse.

Mais comme je regrette de lire à mon tour un blog qui me semble refléter tant d'amertume et de solitude ! Je vis seule depuis la mort de l'homme de ma vie il y a plus de trente ans, mais j'ai rempli ma vie tant de choses. Je n'attends rien des autres mais suis toujours prête à aller voir ailleurs. Je comprends aussi que la perte de l'audition est handicapante. Je suppose que tu es appareillée ; ton isolement peut s'expliquer par ce handicap, mais tu as bien des amis qui font l'effort de te sortir de cet isolement ? Tu dois faire en sorte d'aller vers les autres, sinon tu risques de plonger plus encore.

Merci Gwen d'être venue ici. Oui, ici c'est un peu mon autre face, la secrète, la planquée, la douloureuse parfois, mais il faut bien que le coeur se livre ! La surdité est un handicap en effet dont on se passerait bien, mais je crois que je préfère ne pas entendre que ne pas voir (par exemple) où ne pas marcher, on ne souffre pas physiquement de ne pas entendre. Et puis il y a d'autres moyens de communiquer. Mais je ne suis pas seule, j'ai du monde autours de moi aussi et puis vous êtes là vous avec le réconfort que vous apportez.

Bonjour Délia, on est fait pour être deux.Exemple: Un binomme, le yin et le yang, Adam et Eve etc

L'Homme n'est pas fait pour être seul, il s'ennuie et doit communiquer et partager c'est ainsi. Pourtant on vit dans une société où tout est fait pour l'individualisme. Les téléphones portables c'est une plaie monstrueuse pour la communication. Tout le monde est plongé sur son écran écouteurs aux oreilles plus rien n'existe autour, c'est catastrophique. Reste quoi comme moyen de communication? Internet, les blogs? Encore faut il pouvoir tout dire sans heurter, déranger. On ne peut plus dire ce que l'on veut sans qu'on prenne la mouche. Pourtant si tout est dit en édulcoré il n'y aura jamais d’échanges positifs. Si tous restent campés dans leurs positons on avancera pas. C'est pour tout pareil et c'est ce qui se passe en ce moment dans notre société.

personnellement je n’ai plus envie de communiquer car je ne me sens plus chez moi sur cette terre, je ne comprends plus les gens, je crois parler à une mur. Donc je préfère me taire mais je ne peux pas le faire car si je le faisais cela voudrait dire que je suis morte. Alors je continue tant bien que mal mais de moins en moins ,juste pour me tenir encore un peu en vie et me sentir vivante.

Pour partager il faut être au moins deux mais mais on ne l'est pas toujours et on est souvent seul parmi d'autres, mais seul quand même... Regarde dans certains couples par exemple c'est souvent ce qui se passe il y en a un des deux qui est seul, incompris, et subit.

Partageons oui à condition de le vouloir!

Bisous et bon week-end.

Je suis contente de ton retour, Marie Jeanne, j'espère que ton séjour s'est bien passé. Pour la communication, tu as raison, il faut être au moins deux et qui veulent bien communiquer. C'est ce que j'essaie de faire, mais plusieurs c'est encore mieux que deux. Je crois qu'il y a toujours quelqu'un pour tendre une oreille ou la main. J'ai eu cette chance en tout cas d'avoir toujours quelqu'un autour de moi ; Je te souhaite une bonne soirée, bisous.

17 août 2018

Résister

 Qui a dit qu'on était dans un pays en paix ?

Certes il y a paix et paix. Ici il n'y a pas d'arme de guerre contre les populations, enfin au sens commun du terme, arme de guerre. Et c'est déjà beaucoup ! C'est énorme même. Pour autant sommes nous réellement en paix ? Quand je vois qu'il faut constamment se battre, pour tout et à tout propos. Contre l'administration, contre les institutions, contre les réseaux marchands, contre la finance et les financiers, contre le système qui nous presse, nous oppresse et nous compresse.  Contre notre environnement rendu hostile par des incompétents, contre la rue et ses dangers, contre les gens qui nous empoisonnent avec leur manque de respect, leur arrogance et leurs déchets. 

 La guerre est là à nos portes et nous ne le savons pas, la guerre est là et elle est sociale, morale, intellectuelle. Elle transpire par tous les pores de sa substance. Elle fait des morts aussi. Mort accidentelle, mort naturelle, mort physique et mort spirituelle.

Combien de morts par suicide au travail ou ailleurs parce que les personnes n'en peuvent plus ? Combien de morts par accident au travail parce que le profit est privilégié à la sécurité ? Combien de morts sur les routes parce que le réseau routier est délabré, plus entretenu, et inadapté aux conditions de notre époque ? Combien de ponts qui s'écroulent parce que là aussi la rentabilité et le profit ont été les maitres d'œuvre ?

 Face à de telles hécatombes, une seule solution : R E S I S T E R ! Résister et rejoindre les milliers de personnes qui ont décidé en leur âme et conscience de s'attaquer au mal qui nous ronge en construisant un monde nouveau, fait de paix, de solidarité et de fraternité.

13 août 2018

Tourner la page

 En attendant des hypothétiques réponses à d'hypothétiques questions, il est temps de faire le bilan de ces derniers mois vécus sans vraiment avoir conscience du temps qui passe.

Quelques balades, quelques échappées : Auvergne, Bretagne, puis Auvergne de nouveau pour une durée de plus en plus courte. Comme s'il était temps pour moi de plier bagage et de régler des comptes avec ma conscience, avec mon moi intime. Ai je trop attendu de ces racines qui m'ont tant faite souffrir quand à coup de pioche on essayait de me les ôter ? Toujours est il que je me sens prête à m'en défaire, pas définitivement, ça non. Mais couper un peu les fânes qui ont jaunies à force d'exposition à tous les temps et ont été malmenées par les saisons. 

Y revenir me fait souffrir, n'y pas venir me fait souffrir. Les liens subsistants sont devenus  de lourdes chaines, avec au bout quelques boulets. Les frères, les soeurs toujours en attente et ne faisant aucun effort. Du style : ni je passerai te voir, ni je te dirai de passer à la maison. Mais si on ne se voit pas, ce sera ta faute, car tu n'auras pas daigné faire le premier pas. Alors on le fait ce premier pas pour s'appercevoir qu'à part se faire bouffer corps et âme, on n'a rien fait. Toujours dans le reproche, jamais dans la satisfaction. Toujours dans la demande et dans l'attente jamais dans l'écoute ni la compassion. N'existerais-je que pour leur donner, leur tendre la main quand ils en ont besoin ?

Peut être est ce ma faute en effet, et peut être sont ce les mauvaises habitudes que j'ai donné en trop.

Il est temps pour moi de tourner la page et de défaire les liens trop serrés qui m'empêchent de respirer.

Commentaires
M
Excuses les fautes je suis sur un clavier espagnol,
M
Il faut penser a soi en premier c est vital. Tu as fait ce que tu croyais bon de faire et cela seul compte. Personne ne doit te le reprocher et surtout pas toi. Élever des enfants n est pas chose aisée on n a pas le bon mode d emploi et c est bien normal.On doit faire ses preuves et quoi de plus heureux de voir que l on a ressui a faire grandir ses enfants et a voir ou ils en sont arrives.

Caque enfant a son propre caractere et mème si tu l as éduqué d une certaine façon c est lui qui decidera de faire ce qu il veut,. C est ainsi, alors ne te morfond pas et surtout ne te culpabilise pas.
D
Oui je vois trés bien ce que tu veux dire. Donc ce serait de ma faute si elle ne se défend pas plus. Je crois que je n'aurais pas du la protéger autant. pourtant je pense ne pas avoir toujours été là quand elle a eu besoin. En particulier quand elle n'allait pas bien et souffrait en silence. Elle ne m'en veux pas et me trouve même des excuses ou des circonstances atténuantes. Mais moi je m'en veux et me dis que si une mère n'est pas capable d'être là quand ses enfants ont besoin c'est que c'est une mauvaise mère et je suis cette mère là.
A
Oooooh.... très beau message, très émouvant... Merci Marie d'avoir permis à Délia de se laisser aller ainsi...

Ce message me parle beaucoup. C'est vrai que souvent dans les familles il y a UNE personne qui s'occupe de tous les autres, c'est un fonctionnement familial inconscient... donc visiblement Délia tu es cette personne-là, tout le monde s'est toujours reposé sur toi, tu es toujours celle qui fait le 1er pas... mais supposons tu te mets à ne plus téléphoner à qui que ce soit et personne ne t'appellera parce que tout le monde est habitué à ce que ce soit toi qui prennes des nouvelles, toi qui reçoives, toi qui donnes donnes donnes.... jusqu'à l'os quoi...

Du coup ça me fait penser à quelque chose par rapport à ta fille et à son "amie", peut être qu'inconsciemment elle agit par mimétisme, tu vois ce que je veux dire?
M
Le bilan c'est comme s'auto analyser;. il faut le faire souvent quand à tes recherches je conçois que ce n'est pas facile de se replonger dans son passé. C'est un choix c'est le tien moi j'y ai renoncé. je me raccroche à la seule que j'ai eu et cela me suffit.

Quand à ton questionnement sur ce blog à toi de savoir ce que tu veux y mettre et pourquoi? Pour moi un blog privé on y met des choses plus personnelles, des photos que on n'a pas envie de montrer à tous, des idées des humeurs bonnes ou mauvaises; on y vide son sac aussi quelquefois sur tous sujets... VOila Délia contente d'avoir enfin internet on m'avait enlevé une partie de moi même, hihii qu’elle drogue! Bisous

03 août 2018

Advienne que pourra

 

 

A peine arrivée ici que je pars déjà. Ne me cherchez pas, je suis ailleurs. 

Peut être là ou las bas...


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Un 24 mars ordinaire.

 Un grand merci à Fabie qui a beaucoup oeuvré pour l'ouverture de ce nouvel espace avant que le blog initial, toujours le même ne me fas...