vaches ; famille ; nature ; paysages ; pensées ; souvenirs ; humeur

29 décembre 2018

A l'année qui vient.

 

2018 01 25 (janvier) nuée


Ciel rosé et eau de pluie en ce mois de janvier. Point de vue évènements, rien à signaler de particulier me concernant personellement.


2018 01 21(janvier) les quais de la Vienne innondés (15)


Plume et Flocon les derniers arrivés semblent bien s'amuser, et ç'est ...  amusant ! Ici pendant que Flocon joue avec une plume, Plume est en adoration devant toute cette eau, et encore, elle ne voit que le dessus !


Flocon 27 12 2017 (2) - Copie

03 01 2018 (4)


Février ce fut la neige qui remplaça la pluie. Et pour nous une petite Youna, toute menue crevette vint agrandir la famille.

 

 

2018 02 10 les Garaudies (14)

2018 02 06 à la neige (6)

 

2018 02 Manon photos les Garaudies (51)


Mars, les premières fleurs nous précisent que l'hiver est fini. Pourtant il pleut beaucoup encore et les sorties se font rare. La Ponette trouve le temps long et commence à parler de quitter le nid.


2018 03 17 jardin (8)


Avril, un retour au pays pour malheureusement assister au départ d'une des notre  puis une semaine plus tard pour un anniversaire, 40 ans pour notre ainée de la seconde génération.


2018 04 15 balade en famille à la Roche Noire (35)

2018 04 19 la Fécule (4)

2018 04 28 aniv Sarah (17)


Mai, petit voyage en Bretagne, un mariage 


2018 05 19 avant cérémonie (12)


et une naissance, que du bonheur à l'horizon.


2018 05 17 Maëly (16)


Juin, voici l'été et que murissent les blés.

 

2018 06 21 bosmie (38)


Après juin vint juillet. Une visite sur mon ile à vaches, c'est là que je vais me ressourcer quand loin de mes racines je peine à avancer. Et puis ça y est, la Ponette a signé : son premier bail, sa première véritable envolée.


2018 07 20 ile de chaillac (15)


Aout  et ses amitiés renouvelées, les chiens ont envahi notre maison, vous vous souvenez : .... les chiens moins...

La Ponette fait ses cartons, la maison ressemble à un hall d'aérogare !


 

2018 08 08 Gourdon (1)


Septembre : le moment tant redouté, les chiens sont repartis. Mais la Ponette aussi. Une page, un livre, vient de s'achever. Il va nous falloir en écrire un autre. Pas simple. Vous êtes venues nombreuses, vous les mamans me soutenir ici où là bas, où les hirondelles et les papillons ont comblé le vide de mes pensées.


2018 08 04 le guery (99)

2018 09 18 les Garaudies (3)

2018 09 30 Limoges (58)


Octobre, La Ponette fêtait son anniversaire, ensemble nous avons passé la journée, ce fut une belle journée. Elle a fait l'accueil d'une nouvelle minette, Michka la douce était déjà habituée à sa nouvelle vie et ma Ponette s'improvisait nounou.


2018 11 24 Michka (3)


Novembre un retour furtif au pays, de belles couleurs, des gens magnifiques et du bonheur en perspective


2018 11 09 le puy de dôme (27)

2018 10 26 les vedettes du jour (31)

2018 11 09 le puy de dôme (8)


Et puis c'est déjà la fin de l'année, riche de bonheurs partagés, de rires en  larmes, ponctuée pour chacun au gré des vagues que nous nous sommes efforcés d'atténuer ou d'amplifier. Merci à vous qui êtes venus ici ou chez les Hirondelles, papillonner, rire de bonheur, pleurer de joie ou tout simplement vous épancher, vous aussi chez qui mes mots n'auront pas forcément eu d'écho. Merci d'être venu. Merci de m'avoir lue. Ce billet sera le dernier, pour cette année. A tous je vous souhaiter une merveilleuse fin d'année et une toute aussi merveilleuse année qui vient et comme on aime à le dire ici : que si on n'est pas plus, et bien,  qu'au moins on ne soit pas moins.


2018 12 26 matin aux garaudies (54)


25 décembre 2018

Le pépé Jean.

 De quoi sera -t-il ?

Nous sommes le 25 décembre 2018, je viens  de passer une très belle soirée en compagnie de mes enfants. Plus qu'une belle soirée, des moments exceptionnels de partage, d'échange, d'amour et de bonheur que seul le plaisir d'être ensemble peut expliquer. Manon, ma ponette vient de partir. La vaisselle entassée dans l'évier me dit que ce fut une belle soirée. Pas le cœur ni l'envie de me mettre aux taches ménagères. Quand il fera jour, il sera bien assez tôt pour. Nous avons beaucoup parlé. Du Pépé Jean, le vagabond de mon enfance qui errait de ferme en ferme, en quête de quignon de pain, de vieux bouts de fromage, de lard et d'un peu d'humanité, surtout d'un peu d'humanité.  Je le revois s'arrêter devant la maison de Laussedat, serrant son vieux bâton entre ses doigts. Son vieux manteau mité, son couvre chef tout froissé, affronter les aboiements des chiens et les quolibets du genre humain. La vie est dure aux indigents. Tout les gens du voisinage disaient qu'il volait poules et fromages. Rien chez nous ne fut constaté de pareil. Après son passage, pas une poule n'a jamais manqué. pas un fromage n'a été subtilisé. Mais toujours à la table il fut convié. Je me souviens de ma petite sœur le prenant par la main et lui dire viens. Il entrait dans la maison. Prés de la table il s'asseyait. Nous sortions le chanteau, le lard  du garde manger. le fromage du placard et le vin tout frais tiré. Nous lui disions : "tu as froid ? Il y a là le feu viens prés de la cheminé, réchauffe toi un  peu. Tu as faim, viens prés de la table te rassasier. Tu as soif, il y a là de la piquette tirée du tonneau tout à ton compte tu peux en boire. Il y a dans le fond de la cafetière du café prêt à te réchauffer. Et pour écouter tes malheurs, nos oreilles sont là prêtes à entendre ce que tu voudras bien leur confier. Dors, repose toi. Mange, régale toi. Notre porte t'est ouverte, arrête toi. Quand tu auras repris des forces, si tu le veux, tu repartiras. Le pépé Jean, un jour s'en est allé. Sur lui, sa maison s'est effondrée. Nous n'avons depuis lors plus eu de vagabond à qui attribuer les malheurs, les déconvenues et autres incivilités. pourtant poules et fromages ont continué de disparaitre. Pourtant au bout du compte, toujours quelques sous il a manqué.

 Nous avons aussi parlé de toutes les choses qui font une vie de parents et d'enfants. Des frustrations et des fiertés. Quand déjà, ce fut le matin, le monde nous avions refait. De ces discussions, une chose essentielle est apparue. J'ai été une mère comblée. Mes enfants sont fiers de l'éducation, de l'écoute et de l'enseignement que j'ai bien pu leur prodiguer. Comme cadeau de Noël, il n'y  a pas mieux qu'un parent puisse espérer. J'espère pour vous de tels cadeaux. Je vous souhaite de merveilleux noëls, surtout sans aucun regret..

11 décembre 2018

1900

 Je n'ai pas regardé hier le discours tant attendu de leur président. Je dis leur parce que je ne sais pas si c'est le votre, mais ce n'est pas le mien. Comme on pouvait s'y attendre, fait de vent de mensonges et de paroles creuses. Non moi, j'ai regardé 1900. Monument du cinéma qui dépeint tout un pan de l' histoire sociale de l'Italie depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à la libération. Beaucoup d'analogies avec notre propre histoire , y compris  la période actuelle. Jusqu'à la dernière phrase prononcée par Robert de Niro incarnant le patron et à la dernière image. Ce film est une belle leçon d'histoire que chacun peut s'approprier pour comprendre notre époque et les mouvements actuels  de contestation contre un pouvoir ultra libéral arrogant et sourd aux doléances de la masse de la population.

Il constitue une mémoire collective précieuse et un peuple qui l'oublie s'expose à de graves déboires.  Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes entrain d'écrire une nouvelle page de notre histoire. Nous ne pouvons pas rater ce rendez vous. Sachons garder présentes à l'esprit, ces leçons  si nous ne voulons pas nous laisser dépouiller des fruits potentiels de nos luttes et que nos combats soient vains.

Je crois qu'on devrait en prendre de la graine sur nos ronds points, dans nos bureaux, nos administrations, nos usines , dans nos campagnes et nos villes, mais je crains que l'excès d'égoïsme et d'individualisme ne complique les choses et devoir encore attendre que cette mémoire là s'estompe pour qu'à leur tours d'autres générations plus solidaires se lèvent, pourvu que ce jour vienne vite, car il y a péril et l'urgence est grande à s'occuper enfin de ce qui fait la force commune : un peu d'humanité, de fraternité et beaucoup de solidarité. A méditer.

Un 24 mars ordinaire.

 Un grand merci à Fabie qui a beaucoup oeuvré pour l'ouverture de ce nouvel espace avant que le blog initial, toujours le même ne me fas...