vaches ; famille ; nature ; paysages ; pensées ; souvenirs ; humeur

28 novembre 2018

Parce que 13....

 Le nombre de messages publiés atteignant ici un chiffre fatidique, je vous partage quelques images . Elles ne sont pas vieilles, juste de samedi dernier où nous avons festoyé la Ponette et moi avant de passer une excellente après midi. Nous avons bu tisanes et carcadets, nous avons acheté d'autres tisanes et carcadets (je précise pour ceux qui ne connaissent pas le carcadet, ce qui était mon cas jusqu'à ce qu'elle m'en fasse goûter) que le carcadet est une boisson divine et non alcoolisée (et oui, ça peut exister !) à base de cynorhodons fleurs d'hibiscus et morceaux de pomme associée à différents parfums, et qui se prépare comme le thé. Nous avons discuté et joué avec le chat. Le lendemain nous avons remis ça et sommes allées au cinéma  voir les bonnes résolutions, afin d'en prendre à notre tour. Puis lundi est arrivé. Nous avons repris notre vie là où nous l'avions laissée. Elle au boulot, moi en réunion, où j'ai fait avancer mon point de vue (pas sûr qu'il est été entendu !) et la nuit venue, nous sommes rentrées chez nous. moi en voiture et sous la pluie, car je n'habite pas le centre ville, elle en voiture et à la nuit noire, aussi sous la pluie, car revenir  au centre de la ville, quand on travaille en périphérie, c'est le seul moyen qu'il nous reste. En effet et en dépit des déclarations des pouvoirs publics, plus de transports en commun passé cette heure fatidique où tout s'arrête après le dernier coup de pendule de 19h passé.

 Aller photos, j'envoie la sauce !

 D'abord on joue,

Ensuite on travaille

on trie la salade

Après on passe à table

2018 11 24 Michka (3)

 

ensuite on fait la vaisselle

enfin on se repose !

Mais quelle journée !

16 novembre 2018

Pas si facile que ça de s'y retrouver !

 Demain est un grand jour : 17 novembre 2018. Bien sûr cela ne nous parle pas à cette heure, cette date n'est pas encore figée dans l'histoire. Certains y seront. D'autres pas. Comme à chaque fois qu'un mouvement de grogne ou d'insatisfaction se dessine à l'horizon. Oh j'en ai connu de ces jours ! J'y ai participé souvent à ces mouvements. Encadrés par des mots d'odres d'organisations bien structurées. Avec des contre projets face à ce qu'il ne fallait pas faire, avec des propositions de ce qu'il faudrait faire. Ce n'était point à la légère qu'on prenait rang dans un cortège. Qui pour dénoncer, qui pour revendiquer des conditions d'existence meilleures, un monde meilleur, un avenir pour nous et nos enfants... Seulement voilà, ces méthodes d'autrefois ne font plus guère recette et c'est une poignée que nous nous retrouvons quand il faudrait être des milliers. Jeunes, moins jeunes, retraités, travailleurs des champs ou des villes, chômeurs, femmes au foyer, femmes exploitées... nombreuses sont les raisons de battre le pavé.

Robes noires hier, gilets jaunes demain, d'autres actions succéderont, avec vous, ou peut être pas, à ces mouvements de colère. Si tous ceux qui ont une ou des raisons de manifester se donnaient la main, quel beau tour du monde nous ferions !

On me dit que le mouvement dit des gilets jaunes est récupéré. Sans doute.

Est il fondé ? Sûrement.

Avons nous des raisons à notre colère ? Bien sûr !

Devons nous innocemment y prendre part ? Innocemment ? Non ! Mais en toute connaissance de cause, oui, probablement !

Avec ou sans fachos, mais avec tous les fâchés. Bien sûr, personnellement je préfèrerai qu'il n'y ai pas de fachos et que des fâchés. De nombreux fâchés.  Et si eux qui y seront venaient nous reprocher de ne pas y avoir été ?

Avons nous raison de bouder ou négliger un mouvement parce qu'il n'est pas à l'initiative de l'organisation qui va bien ?

Sans se tromper de sujet, sans se compromettre avec qui il ne faut pas, sans non plus faire dans la dentelle, mais sans concession pour ce que nous voulons, si nous donnions notre avis ? Notre simple avis de citoyen écrasé par les taxes, les injustices et le mépris arrogant d'une caste que d'autres  et parfois les mêmes que ceux qui se retranchent derrière tel ou tel autre prétexte, ont bien aidé à porter au pouvoir ?

Si nous prenions juste  la parole pour dire ça suffit ?

Nous savons bien, en tous cas certains savent bien que la nature a horreur du vide, et que chacun peut prendre en main son propre destin. Nous savons bien qu'il ne tient qu'à nous de nous organiser et de prendre les choses en main. Si certains partis politiques ou organisations ne voulent pas laisser à d'autres le soin de le faire, il leur faut le faire eux mêmes avec leur propre contenu. Moi je ne veux pas être manipulée, ni récupérée. Le problème c'est que depuis quelques temps, j'ai souvent eu l'impression d'être trahie, trompée et par ceux là mêmes qui prétendaient me défendre et défendre mes intérêts. Je savais qu'il ne fallait pas permettre à cette aristocratie financière de s'approcher du pouvoir. Au lieu de cela j'ai le sentiment que certains m'ont bien poussée à les laisser passer. Je sais que certains n'ont pas fait en sorte ni tout ce qui était en leur devoir d'empêcher qu'on en soit là aujourd'hui. Alors ? Il semblerait qu'il ne soit pas si facile que cela de s'y retrouver. Mais à un moment donné il faut savoir être du bon côté et ne pas se tromper !


COMMENTAIRES


D
L'angoisse de la chaise vide, oui je comprends. Mais la chaise peut se vider à tout moment. Profiter aussi des chaises qui ne sont pas vides et en approcher de nouvelles autour de la table, même si elles ne remplaceront jamais celle qui ne se rapprochera plus, ce n'est pas oublier, c'est continuer. Je crois qu'il faut profiter des instants présents. Noël c'est du partage, alors on prend. Je n'aime pas ces fêtes de fin d'année. Je me suis souvent demandé pourquoi. J'ai d'abord penser que c'était les jours plus courts, ou la neige ou le froid, mais j'en ai conclu que c'était aussi et surtout la marque des ans qui passent et ne reviendront pas. Et puis il faut garder le souvenir des bons moments des instants joyeux autour de la table, et ces merveilleux moments de bonheur lus dans les yeux qui pétillent au matin devant la cheminée. Même si les cendres sont froides maintenant.

Aller Rose, on s'y met, on attaque la dernière montée jusqu'au 25 décembre, après on peut lâcher un peu, histoire de souffler pour mieux recommencer. Bon courage, à toi, merci aussi de partager ce que tu nous partages, belle journée et en plus de gros bisous.
R
Déjà la fin de novembre , le temps passe si vite , bientôt la fin d'année, j'avoue que ce n'est pas les fêtes que je préfère car j'ai toujours l'angoisse de la chaise vide , il manque toujours quelqu'un à table mais c'est la vie , il faut faire avec :)

En plus on mange trop , ça me gave :)

Bonne soirée

Bisous
D
Bonne journée ensoleillée alors, à demain, bisous.
R
Merci pour ta visite sympa

Oui ce matin je suis partie sur l'humour

oui avec modération ....je ne suis pas une sainte comme ce prénom porté comme tel , je l'ai qq peu conjugué au masculin pour faire diversion hihi

Bonne journée

Bises d'Auvergne , nous avons un soupçon de soleil ce matin :)
D
Merci Gwen d'être passée. Mon devoir est beaucoup plus léger, il est sur l'autre blog. Je t'espère en forme malgré tout. Grosses bises.
B
J'étais passée lire ton devoir (celui de Lakévio), mais c'est un autre texte qui fait réfléchir que j'ai lu...
D
Je crois que malgré tout il nous faut garder espoir. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où, mais il faudra bien qu'un jour le vent souffle dans ce sacré biniou. Il n'est peut être pas si loin d'ailleurs ce jour. Même si, comme tu dis à juste titre, ils sont de plus en plus désespérants les uns et les autres ! Pourtant je veux croire encore en quelques uns. Sans doute tomberai-je de haut à mon tour, mais j'ai l'impression que c'est encore plus dur d'avancer si on ne se raccroche pas à quelques lueurs d'espoir. En fait c'est en l'humain que je crois avec ses forces et ses faiblesses, on n'est pas tous pourris, quand même, sacré bon sang !
H
J'ai longtemps manifesté du temps où vivre était plus facile pour tout le monde, aujourd'hui, je ne sais plus, je trouve le monde de plus en plus dur et les politiciens de plus en plus cyniques.
D
Oui, Rose,r en lisant les divers écrits des uns et des autres, on arrive à se faire une petite idée de ce qui nous anime chacun à un moment donné. Je ne sais pas quel devenir sera celui des gilets jaunes. Je pense que si on veut s'en sortir et s'en sortir vraiment, il n'y a pas trente six solutions : tous unis. Je pense aussi que parmi eux, tous ne sont pas forcément animés des mêmes intentions. C'est en cela que les choses sont compliquées. On le voit bien entre ceux qui ne veulent voir aucune organisation politique ni syndicale et ceux qui leur reproche de rester à l'écart, des divergences apparaissent. Je pense pourtant que c'est tous ensemble qu'on arrivera à un résultat et que quand il faut pousser aussi fort pour faire avancer la machine, personne n'est de trop.

Pour les hautes sphères, ils défendent leurs intérêts de classe, eux et ne se trompent jamais d'adversaire. Ils règlent leurs comptes une fois la victoire assurée sur les enjeux qu'ils se sont fixés. Nous ont fait tout le contraire !

Belle journée à toi, à bientôt de te lire ici ou chez toi. Bisous.
R
Bonjour

Comme tu es venue me rendre visite ce matin je t'en remercie et de ce fait tu n'as aucune peine à savoir mon point de vue

Hélas pour ceux et celles qui voient leur confort de bien être légèrement touché mais oui si le peuple ne se défend plus qu'allons-nous devenir ?

Et en plus dans les plus hautes sphère, ils ne s'expriment qu'en balivernes et bien moi tout cela m'insupporte et je soutiens les gilets jaunes

Bisous

Bonne semaine
D
Je te réponds. Et là je n'ai pas besoin de mes tripes pour abonder dans ton sens, c'est une évidence tellement flagrante cette sensation d'être floué. J'ai toujours mes convictions, mais je n'ai plus confiance en ceux qui les incarnent, c'est grave docteur ? Pour autant, quand je devrais faire un choix, aux prochaines élections je saurais encore m'y retrouver !

Tu parles de la chance qu'on a de pouvoir nous exprimer, mais comme ils s'en fichent royalement (Royal ment c'est évident !) on n'est pas plus avancés. Par contre, le droit de manifester, de revendiquer, de grève et de vote, ne s'use que si l'on ne s'en sert pas, alors ne nous privons pas !
A
(re)Bonjour Délia,

je trouve de plus en plus difficile de s'y retrouver, justement. Ceux en qui on a mis notre confiance, peuvent se révéler décevants.... une sensation de voie sans issue, malgré la chance que nous avons encore de pouvoir nous exprimer, manifester... Une grande lassitude, aussi. N'hésite pas à me répondre avec tes tripes comme tu l'as toujours fait. Bon dimanche à toi Délia.

12 novembre 2018

Chapeau l'artiste !

 Lors de la rédaction de mon précédent article, je vous laissais entendre que je ne tarderai pas à revenir dans mon cher pays de mon enfance. C'est chose faite et même de retour parmi vous. Je suis donc opérationnelle pour vous conter mes aventures récentes et vous allez voir, ce n'est pas si triste que ça !

Tout d'abord, me voilà en toute pour 3 jours qui en définitive vont se transformer en 4 jours. Partie vendredi avec l'intention ferme de rapporter du fromage, du boudin d'auvergne et de la lessive (que je ne trouve que par chez nous à ce prix), je musarde un peu le long de la route. Comme je suis seule et qu'il fait un temps magnifique, je voudrais bien faire quelques pauses et poses insolites. Sur ma route, les chutes du Poirier (c'est un lieu dit sur la rivière Thaurion) où quelques rochers impressionnants parsèment le lit du torrent. Malheureusement, le passage existant quelques années au par avant est obstrué par des clôtures. Nous y avions accédé en voiture la dernière fois, mais là, plus question ! Les agriculteurs amis de monsieur Moreau, unique député (en marche et agriculteur ) de la Creuse, favorable au glyphosate, se sont accaparé le passage. C'est normal apparemment, et coutumier en tous cas. Demi tour donc, sans chute et sans façon ! Me revoilà partie sur ma route où radars et traquenards, pièges à automobilistes parfaits mais chers à Sieur Edouard accaparent toute mon attention. Impossible de rouler sur cette route qui est déjà bien longue, si longue qu'adieu marché aux fromages et lessive de bonne qualité, je n'arriverai pas avant la fermeture ! J'ai donc tout mon temps, puisque Romain ne sera pas chez lui avant 15 h. Arrivée au pied du géant Puy de dôme, je décide donc de m'y poser un instant, histoire de quelques clichés.2018 11 09 le puy de dôme (17)

2018 11 09 le puy de dôme (3)

2018 11 09 le puy de dôme (8)

2018 11 09 le puy de dôme (22)

2018 11 09 le puy de dôme (27)

2018 11 09 le puy de dôme (29)

Quand je repars il est près de 15 h, le temps de faire les dernier kms et me voilà bien arrivée. On casse une petite croute en discutant. Je lui propose de venir avec moi dimanche à la commémoration du 100è anniversaire de l'armistice dans ma commune d'origine. il ne sait pas, il verra dimanche, en attendant nous allons faire deux ou trois courses pour lui pour sa semaine, car si le lendemain le temps s'y prête on irait se faire une petite balade. Malheureusement le lendemain le temps est maussade, il fini même par tomber quelques gouttes. Tant pis, nous faisons les boutiques et mangeons en ville. L'après midi se traine comme un jour de pluie. En fin de soirée, nous allons chez ma sœur et passons un moment, naturellement au moment de partir, elle veut nous garder à souper.  Elle a envie de venir avec moi le lendemain. Je la prendrai donc au passage.

Le lendemain dimanche, il fait un temps magnifique, nous prenons la route et nous délectons des belles couleurs de l'automne qui ont fini par arriver. Le soleil matinal donne un éclat particulier aux feuillus et leurs couleurs sont étincelantes. Que du bonheur, malheureusement, j'ai oublié l'appareil photo (je le croyais dans la voiture et il n'y était pas, le traitre !). Arrivées à destination, la cérémonie au monument aux morts est bien entamée, je me glisse parmi la foule. Après une halte sur la tombe familiale, nous redescendons à la salle des fêtes où un film documentaire mêlant l'histoire de la grande guerre à celle de la commune et à celle de ses soldats est projeté. Ce film réalisé par un conseiller municipal à partir d'archives tant personnelles que communales, nationales ou départementales est d'une qualité remarquable, de même que le travail réalisé en amont durant 5 années. Un livre  est prévu d'être édité. Evidemment, ce livre figurera en place de choix dans ma bibliothèque, de même que dans celles de mes sœurs. La mémoire s'entretient chacun à sa façon. Pas de grande parade ici, ni de messieurs Trompe et Macrun, mais une autre valeur et autre sincérité. Merci à la municipalité de la commune, à Madame le maire. Un immense Merci à  Monsieur D ! Chapeau l'artiste !

Quelques photos du retour aujourd'hui sous un ciel moins propice, pour remplacer.

2018 11 12 Yronde (3)

2018 11 12 Yronde (14)

2018 11 12 ferrandaise Pignol (5)

Un 24 mars ordinaire.

 Un grand merci à Fabie qui a beaucoup oeuvré pour l'ouverture de ce nouvel espace avant que le blog initial, toujours le même ne me fas...