En attendant des hypothétiques réponses à d'hypothétiques questions, il est temps de faire le bilan de ces derniers mois vécus sans vraiment avoir conscience du temps qui passe.
Quelques balades, quelques échappées : Auvergne, Bretagne, puis Auvergne de nouveau pour une durée de plus en plus courte. Comme s'il était temps pour moi de plier bagage et de régler des comptes avec ma conscience, avec mon moi intime. Ai je trop attendu de ces racines qui m'ont tant faite souffrir quand à coup de pioche on essayait de me les ôter ? Toujours est il que je me sens prête à m'en défaire, pas définitivement, ça non. Mais couper un peu les fânes qui ont jaunies à force d'exposition à tous les temps et ont été malmenées par les saisons.
Y revenir me fait souffrir, n'y pas venir me fait souffrir. Les liens subsistants sont devenus de lourdes chaines, avec au bout quelques boulets. Les frères, les soeurs toujours en attente et ne faisant aucun effort. Du style : ni je passerai te voir, ni je te dirai de passer à la maison. Mais si on ne se voit pas, ce sera ta faute, car tu n'auras pas daigné faire le premier pas. Alors on le fait ce premier pas pour s'appercevoir qu'à part se faire bouffer corps et âme, on n'a rien fait. Toujours dans le reproche, jamais dans la satisfaction. Toujours dans la demande et dans l'attente jamais dans l'écoute ni la compassion. N'existerais-je que pour leur donner, leur tendre la main quand ils en ont besoin ?
Peut être est ce ma faute en effet, et peut être sont ce les mauvaises habitudes que j'ai donné en trop.
Il est temps pour moi de tourner la page et de défaire les liens trop serrés qui m'empêchent de respirer.
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