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11 décembre 2018

1900

 Je n'ai pas regardé hier le discours tant attendu de leur président. Je dis leur parce que je ne sais pas si c'est le votre, mais ce n'est pas le mien. Comme on pouvait s'y attendre, fait de vent de mensonges et de paroles creuses. Non moi, j'ai regardé 1900. Monument du cinéma qui dépeint tout un pan de l' histoire sociale de l'Italie depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à la libération. Beaucoup d'analogies avec notre propre histoire , y compris  la période actuelle. Jusqu'à la dernière phrase prononcée par Robert de Niro incarnant le patron et à la dernière image. Ce film est une belle leçon d'histoire que chacun peut s'approprier pour comprendre notre époque et les mouvements actuels  de contestation contre un pouvoir ultra libéral arrogant et sourd aux doléances de la masse de la population.

Il constitue une mémoire collective précieuse et un peuple qui l'oublie s'expose à de graves déboires.  Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes entrain d'écrire une nouvelle page de notre histoire. Nous ne pouvons pas rater ce rendez vous. Sachons garder présentes à l'esprit, ces leçons  si nous ne voulons pas nous laisser dépouiller des fruits potentiels de nos luttes et que nos combats soient vains.

Je crois qu'on devrait en prendre de la graine sur nos ronds points, dans nos bureaux, nos administrations, nos usines , dans nos campagnes et nos villes, mais je crains que l'excès d'égoïsme et d'individualisme ne complique les choses et devoir encore attendre que cette mémoire là s'estompe pour qu'à leur tours d'autres générations plus solidaires se lèvent, pourvu que ce jour vienne vite, car il y a péril et l'urgence est grande à s'occuper enfin de ce qui fait la force commune : un peu d'humanité, de fraternité et beaucoup de solidarité. A méditer.

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Un 24 mars ordinaire.

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