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03 décembre 2018

Du rouge, du vert, du jaune, passionément.

 Nous avons marché samedi. Pendant presqu'une heure. Il y avait du jaune, du rouge, du vert et même du bleu sous les nuages. J'ai du mal à croire les chiffres officiels, comme d'hab., naturellement. J'ai pu échanger avec d'autres  : des idées, des impressions, des supputations. Une chose est sûre : si on continue on va dans le mur. Plutôt ils nous mènent dans le mur. Inflexibles, suffisants, arrogants, sûrs de leur fait, les puissants jouent. Ils jouent avec les nerfs de millier de gens. Peut importe le nombre. Ce sont leurs chiffres, ils ne valent rien. Trop prompts à les minimiser pour justifier leurs positions. ils ne veulent pas céder. Ils ont peur. Ils sont acculés. L'hallali a sonné pour eux et pour leur monde. Ils sont finis. Aujourd'hui, demain, peu importe. Le vieux monde qui est le leur est condamné. Ce sont eux ses pourvoyeurs. Ils ont beau faire, ils ont beau dire. La déferlante est là qui les emportera. Aujourd'hui. Demain. Peut importe. Elle les emportera. Malgré tous leurs efforts, malgré toutes leurs tentatives de diversions de divisions.

Ils ont mit à profit les moindres violences en ont organisé de bien plus puissantes encore et sont prêts à tout pour sauver leurs privilèges. Ils n'ont pas mis la mode au pays, comme on dit chez moi.  Ils ont noyauté de l'intérieur infiltrés les barrages des gilets jaunes, portant la parole de quelques uns, le corporatisme et l'exclusion. Des voix nombreuses se sont élevées pour leur dire non ! Non, vous ne nous confondrez pas. Nous sommes ici pour nous défendre, pas pour défendre vos petits avantages. Entendez ou non notre colère. Nous l'exprimerons et rien ne nous fera taire. Notre voix est plus puissante que leurs canons. Ils sont allé chercher Berger. Bergers de la montagne ont répondu présents. Ils sont allé chercher Wauquiez et quelques autres, c'est le peuple qui est venu. Dans le cortège qui marchait dans les rues de ma ville comme dans celles de chaque villes, gilets jaunes et chiffons rouges  parlaient d'une même voix, marchaient d'un même pas. ils ne sont pas les premiers à agir de la sorte. Les révoltés de la Bastille ont eux aussi été confrontés à ça. Idem ceux de 1848, de la commune et ceux de 1907 quand les soldats du 17ème ont refusé de tirer dans le tas. Déjà les détenteurs du capital, du pouvoir et à la botte des puissances d'argent faisaient régner l'ordre et la famine. Le peuple s'est levé. En masse. Gloire à nos frères. Souvenons nous de notre histoire. Un peuple qui l'oublie est forcé de la revivre. Mais gardons nous de faire des amalgames qui nous confondraient avec les forces les plus noires.

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