Vous avez vu, j'ai mis des photos sur au fil de mes envies. Des vaches et pis d'autres choses. Des balades que j'ai aimé pour les avoir faites à deux par exemple et aussi parce que, ce qu'elles m'ont fait découvrir, la première fois, c'était beau.
Des petits veaux complices qui chahutent et jouent en attendant la tétée.
Des vaches qui s'abreuvent dans les restes d'une zone inondée.
Des vaches que je fus heureuse de découvrir sur une ile, la seule qui soit habitée sur la Vienne dans le département de Haute vienne et comme en pèlerinage je reviens les voir bien des fois.
Des parterres de Jonquilles pour évoquer mes Enclos. Ceux que j'avais hâte de retrouver après deux mois d'exil, quand haute comme trois pommes assises, je suivais la Francine, revenant de parel, avec mes gros sabots.
Toutes ces vaches me rappelant mon enfance heureuse, auprès des miens dans mon trou perdu de Lossedat mais où à chaque fois je reviens comme on revient sur ses pas.
Ces vaches là, je les ai découvertes au cours d'une promenade faite avec Romain. Une belle balade en pays Limousin.
Je rattache souvent des images à des moments heureux, comme si les autres moments s'effaçaient pour ne retenir que le meilleur, celui qui rend heureux.
Ce lundi vous pourrez lire sur mon autre blog, Des hirondelles et des papillons , un exercice qui parle de margarine, à la base. Mais qui aurait eu toute sa place ici tant les souvenirs évoqués sont lourds. Pas à porter, mais en poids et en présence dans la balance du temps qui nous fait vivre et revivre ce qui nous a construit et façonné à la manière d'un magicien qui saurait rendre beaux tous les moments que nous avons gardé au fond de nous.
Mais puisque vous êtes venu ici, je vous le livre, c'est une avant première et non une rediffusion comme on pourrait le qualifier. Voilà, il est ici, il vous suffit de cliquer. La margarine
Sinon vous attendez demain pour le retrouver en direct dans la rubrique atelier.
Dans ce texte, j'y évoque des bons et des mauvais souvenirs qui sont sous jacents, comme si je voulais les effacer et ne garder en moi que ce qui fut bon à partager. Ce qui fut amour, ce qui fut souffrance, ce qui fut bonheur, ce qui fut déchirure. Chaque moment compte intensément et au bout d'une vie, ils s'effacent pour laisser place au néant. Même si d'autres y accrochent des images tendres, des dorures, des enluminures, bref des artifices qui leur feront dire à leur tour, que la vie est un formidable cadeau avec ses aléas, ses bons et ses mauvais moments, mais qu'il faut surtout retenir les bons, car ce sont eux qui nous poussent de l'avant et nous aident à gravir les marches du temps.
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