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16 novembre 2018

Pas si facile que ça de s'y retrouver !

 Demain est un grand jour : 17 novembre 2018. Bien sûr cela ne nous parle pas à cette heure, cette date n'est pas encore figée dans l'histoire. Certains y seront. D'autres pas. Comme à chaque fois qu'un mouvement de grogne ou d'insatisfaction se dessine à l'horizon. Oh j'en ai connu de ces jours ! J'y ai participé souvent à ces mouvements. Encadrés par des mots d'odres d'organisations bien structurées. Avec des contre projets face à ce qu'il ne fallait pas faire, avec des propositions de ce qu'il faudrait faire. Ce n'était point à la légère qu'on prenait rang dans un cortège. Qui pour dénoncer, qui pour revendiquer des conditions d'existence meilleures, un monde meilleur, un avenir pour nous et nos enfants... Seulement voilà, ces méthodes d'autrefois ne font plus guère recette et c'est une poignée que nous nous retrouvons quand il faudrait être des milliers. Jeunes, moins jeunes, retraités, travailleurs des champs ou des villes, chômeurs, femmes au foyer, femmes exploitées... nombreuses sont les raisons de battre le pavé.

Robes noires hier, gilets jaunes demain, d'autres actions succéderont, avec vous, ou peut être pas, à ces mouvements de colère. Si tous ceux qui ont une ou des raisons de manifester se donnaient la main, quel beau tour du monde nous ferions !

On me dit que le mouvement dit des gilets jaunes est récupéré. Sans doute.

Est il fondé ? Sûrement.

Avons nous des raisons à notre colère ? Bien sûr !

Devons nous innocemment y prendre part ? Innocemment ? Non ! Mais en toute connaissance de cause, oui, probablement !

Avec ou sans fachos, mais avec tous les fâchés. Bien sûr, personnellement je préfèrerai qu'il n'y ai pas de fachos et que des fâchés. De nombreux fâchés.  Et si eux qui y seront venaient nous reprocher de ne pas y avoir été ?

Avons nous raison de bouder ou négliger un mouvement parce qu'il n'est pas à l'initiative de l'organisation qui va bien ?

Sans se tromper de sujet, sans se compromettre avec qui il ne faut pas, sans non plus faire dans la dentelle, mais sans concession pour ce que nous voulons, si nous donnions notre avis ? Notre simple avis de citoyen écrasé par les taxes, les injustices et le mépris arrogant d'une caste que d'autres  et parfois les mêmes que ceux qui se retranchent derrière tel ou tel autre prétexte, ont bien aidé à porter au pouvoir ?

Si nous prenions juste  la parole pour dire ça suffit ?

Nous savons bien, en tous cas certains savent bien que la nature a horreur du vide, et que chacun peut prendre en main son propre destin. Nous savons bien qu'il ne tient qu'à nous de nous organiser et de prendre les choses en main. Si certains partis politiques ou organisations ne voulent pas laisser à d'autres le soin de le faire, il leur faut le faire eux mêmes avec leur propre contenu. Moi je ne veux pas être manipulée, ni récupérée. Le problème c'est que depuis quelques temps, j'ai souvent eu l'impression d'être trahie, trompée et par ceux là mêmes qui prétendaient me défendre et défendre mes intérêts. Je savais qu'il ne fallait pas permettre à cette aristocratie financière de s'approcher du pouvoir. Au lieu de cela j'ai le sentiment que certains m'ont bien poussée à les laisser passer. Je sais que certains n'ont pas fait en sorte ni tout ce qui était en leur devoir d'empêcher qu'on en soit là aujourd'hui. Alors ? Il semblerait qu'il ne soit pas si facile que cela de s'y retrouver. Mais à un moment donné il faut savoir être du bon côté et ne pas se tromper !


COMMENTAIRES


D
L'angoisse de la chaise vide, oui je comprends. Mais la chaise peut se vider à tout moment. Profiter aussi des chaises qui ne sont pas vides et en approcher de nouvelles autour de la table, même si elles ne remplaceront jamais celle qui ne se rapprochera plus, ce n'est pas oublier, c'est continuer. Je crois qu'il faut profiter des instants présents. Noël c'est du partage, alors on prend. Je n'aime pas ces fêtes de fin d'année. Je me suis souvent demandé pourquoi. J'ai d'abord penser que c'était les jours plus courts, ou la neige ou le froid, mais j'en ai conclu que c'était aussi et surtout la marque des ans qui passent et ne reviendront pas. Et puis il faut garder le souvenir des bons moments des instants joyeux autour de la table, et ces merveilleux moments de bonheur lus dans les yeux qui pétillent au matin devant la cheminée. Même si les cendres sont froides maintenant.

Aller Rose, on s'y met, on attaque la dernière montée jusqu'au 25 décembre, après on peut lâcher un peu, histoire de souffler pour mieux recommencer. Bon courage, à toi, merci aussi de partager ce que tu nous partages, belle journée et en plus de gros bisous.
R
Déjà la fin de novembre , le temps passe si vite , bientôt la fin d'année, j'avoue que ce n'est pas les fêtes que je préfère car j'ai toujours l'angoisse de la chaise vide , il manque toujours quelqu'un à table mais c'est la vie , il faut faire avec :)

En plus on mange trop , ça me gave :)

Bonne soirée

Bisous
D
Bonne journée ensoleillée alors, à demain, bisous.
R
Merci pour ta visite sympa

Oui ce matin je suis partie sur l'humour

oui avec modération ....je ne suis pas une sainte comme ce prénom porté comme tel , je l'ai qq peu conjugué au masculin pour faire diversion hihi

Bonne journée

Bises d'Auvergne , nous avons un soupçon de soleil ce matin :)
D
Merci Gwen d'être passée. Mon devoir est beaucoup plus léger, il est sur l'autre blog. Je t'espère en forme malgré tout. Grosses bises.
B
J'étais passée lire ton devoir (celui de Lakévio), mais c'est un autre texte qui fait réfléchir que j'ai lu...
D
Je crois que malgré tout il nous faut garder espoir. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où, mais il faudra bien qu'un jour le vent souffle dans ce sacré biniou. Il n'est peut être pas si loin d'ailleurs ce jour. Même si, comme tu dis à juste titre, ils sont de plus en plus désespérants les uns et les autres ! Pourtant je veux croire encore en quelques uns. Sans doute tomberai-je de haut à mon tour, mais j'ai l'impression que c'est encore plus dur d'avancer si on ne se raccroche pas à quelques lueurs d'espoir. En fait c'est en l'humain que je crois avec ses forces et ses faiblesses, on n'est pas tous pourris, quand même, sacré bon sang !
H
J'ai longtemps manifesté du temps où vivre était plus facile pour tout le monde, aujourd'hui, je ne sais plus, je trouve le monde de plus en plus dur et les politiciens de plus en plus cyniques.
D
Oui, Rose,r en lisant les divers écrits des uns et des autres, on arrive à se faire une petite idée de ce qui nous anime chacun à un moment donné. Je ne sais pas quel devenir sera celui des gilets jaunes. Je pense que si on veut s'en sortir et s'en sortir vraiment, il n'y a pas trente six solutions : tous unis. Je pense aussi que parmi eux, tous ne sont pas forcément animés des mêmes intentions. C'est en cela que les choses sont compliquées. On le voit bien entre ceux qui ne veulent voir aucune organisation politique ni syndicale et ceux qui leur reproche de rester à l'écart, des divergences apparaissent. Je pense pourtant que c'est tous ensemble qu'on arrivera à un résultat et que quand il faut pousser aussi fort pour faire avancer la machine, personne n'est de trop.

Pour les hautes sphères, ils défendent leurs intérêts de classe, eux et ne se trompent jamais d'adversaire. Ils règlent leurs comptes une fois la victoire assurée sur les enjeux qu'ils se sont fixés. Nous ont fait tout le contraire !

Belle journée à toi, à bientôt de te lire ici ou chez toi. Bisous.
R
Bonjour

Comme tu es venue me rendre visite ce matin je t'en remercie et de ce fait tu n'as aucune peine à savoir mon point de vue

Hélas pour ceux et celles qui voient leur confort de bien être légèrement touché mais oui si le peuple ne se défend plus qu'allons-nous devenir ?

Et en plus dans les plus hautes sphère, ils ne s'expriment qu'en balivernes et bien moi tout cela m'insupporte et je soutiens les gilets jaunes

Bisous

Bonne semaine
D
Je te réponds. Et là je n'ai pas besoin de mes tripes pour abonder dans ton sens, c'est une évidence tellement flagrante cette sensation d'être floué. J'ai toujours mes convictions, mais je n'ai plus confiance en ceux qui les incarnent, c'est grave docteur ? Pour autant, quand je devrais faire un choix, aux prochaines élections je saurais encore m'y retrouver !

Tu parles de la chance qu'on a de pouvoir nous exprimer, mais comme ils s'en fichent royalement (Royal ment c'est évident !) on n'est pas plus avancés. Par contre, le droit de manifester, de revendiquer, de grève et de vote, ne s'use que si l'on ne s'en sert pas, alors ne nous privons pas !
A
(re)Bonjour Délia,

je trouve de plus en plus difficile de s'y retrouver, justement. Ceux en qui on a mis notre confiance, peuvent se révéler décevants.... une sensation de voie sans issue, malgré la chance que nous avons encore de pouvoir nous exprimer, manifester... Une grande lassitude, aussi. N'hésite pas à me répondre avec tes tripes comme tu l'as toujours fait. Bon dimanche à toi Délia.

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